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Who let the dogs out || ft. Riley

Park Jin Hwa
Park Jin Hwa
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Ven 25 Jan - 16:32
Park Jin Hwa
WHO LET THE DOGS OUT
O'Connor Riley & Park Jin Hwa
Triste la vie pouvait être pour les honnêtes citoyens, les bons mauriciens auxquels il arrivait de penser aux autres au beau milieu de la nuit. Ces gens qui n’avaient pourtant rien fait de mal, rien de plus que quelques sms envoyés à une âme en peine sans doute en train de désespérer au travail. Aaaaah pauvre et innocente irlandaise - innocente ??? - en proie à un ennui profond et…
D’accord, si on devait faire les choses bien et de manière plus honnête, il fallait reconnaître certains points.
Premièrement - il était celui qui s’ennuyait. A un point où il avait soupiré à peu près une vingtaine de fois dans la dernière demi-heure.
Deuxièmement - il avait bien envoyé le - plutôt les - premiers sms à la jolie irlandaise
Mais troisièmement et surtout - il était réellement majeur !!!!

… Ne cherchons pas à comprendre ce dernier point. En réalité, ne cherchons pas à comprendre l’intégralité. On s’en sortirait au final avec plus de questions que de réponses. alors intéressons-nous aux faits et aux faits seulements.
Après un échange de sms plutôt stupides avec la demoiselle, notre faux mauricien était sorti pour prendre la direction du pub où la dénommée Riley, surnommée Venus, travaillait. Si on pourrait s’étonner d’un tel surnom malgré un physique charmant, il fallait replacer les choses dans son contexte, à ce jour où il avait dû passer pour le plus grand des “creepy man” à l’aborder d’un “Venus ?” bien étrange.
Le pire, c’était sans doute de lui raconter que l’un de ses amis était fou amoureux d’elle et passait sa vie à stalker son compte. C’était quoi déjà ? Ah oui, la phrase exacte était « J’ai un copain, il t’aime bien. Il passe sa vie à stalker ton profil. » … suivi d’une courte pause avant d’ajouter « Mais il est gentil hein ! » Jin Hwa, ou l’art de flinguer ton futur mariage avec la déesse de tes rêves ! En même temps, Venus, c’était un peu plus une relation fantasmée. Tellement fantasmée que pour vous parler franchement, Jin Hwa n’avait pas tardé à penser qu’elle n’avait rien à avoir avec le profil que lui en avait fait Vikash. Tristesse. Déception qu’il ne parviendrait de toute manière pas à lui coller, alors il lui avait envoyé une photo. Puis quand il l’avait croisé pour la deuxième fois, il en avait prise une en sa compagnie juste parce que c’était trop improbable pour que Vikash y croit.

Ils s’étaient recroisés une autre fois après ça, et puis, elle lui avait proposé un café, il avait dit oui, et de fil en aiguille il se retrouvait dans la rue à recevoir la suite d’un échange auquel il avait répondu avec un sourire typique de petit con. Fallait bien s’occuper quand on n’avait plus le droit de conduire... et qu’on ne l’avait en théorie jamais eu ! Mais n’abordons pas les mauvais sujets ici quand le Jin Hwa des îles était en réalité plutôt de bonne humeur. Oui, de bonne humeur au point de pousser la porte de ce bout d’Irlande pour se poser quelques secondes plus tard devant celle qui avait consenti à l’inviter à sa soirée pyjama « Hola ! Estoy aqui ! »
… pourquoi tu lui parles en espagnol ? Elle est irlandaise et elle se débrouille en coréen ?
Bah… Vikash l’avait fantasmé hispanique…
… Laissez tomber, de toute manière, la plupart du temps avec elle, ils mélangeaient anglais et coréen et ça ne le dérangeait pas vraiment « T’as les yeux rouges, t’as pleuré ? » non elle n’a pas les yeux rouges, et non elle n’a pas pleuré « J’ai fait aussi vite que j’ai pu pourtant j’te promets ! J’ai voulu te cueillir des pâquerettes sur la route, j’ai rien trouvé… alors je t’ai ramassé un caillou. Il est joli t’as vu ? » ……………………. il ne venait pas réellement de lui déposer un caillou sur le bar ?
Il n’avait rien de mieux comme offrande.
Même pas une clémentine ?
… Il s’ennuyait ok ! Il avait un besoin urgent de plaisanter ! Riley venait de lui sauver la vie ! Alors d’accord, il lui avait ramené un caillou, mais comme il l’avait ajouté d’un ton volontairement niais « Je l’ai ramassé avec amour. » … le coeur avec tes mains, c’est obligatoire ?
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O'Connor Riley
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Sam 26 Jan - 20:11
O'Connor Riley
WHO LET THE DOGS OUT
O'Connor Riley & Park Jin Hwa
Choc culturel. Elle l’avait vécu en posant le pied ici, ses valises en mains et son air hautain d’occidental. Parce qu’ici il ne fallait pas faire d’esclandre. Elle qui parlait toujours trop fort. Elle avait dû atténuer sa personnalité, mettre de côté ce qu’elle était vraiment pour ce sale type. Elle avait cru que c’était de l’amour. Ce n’était qu’un jeu. Il lui avait fait tout quitter pour l’abandonner. Si elle le croisait aujourd’hui, elle n’hésiterait pas à lui coller un bon coup de boule. Il l’avait rendu plus forte, mais aussi plus craintive. Riley aboyait beaucoup, elle mordait aussi. Comme Coquillette. Quand elle le tenait en laisse, personne n’osait l’approcher. Elle ne comptait plus le nombre de fois ou des inconnus avaient touchés ses cheveux sans jamais demander la permission. Elle avait même pensé à les couper pour éviter ce genre de contact. Mais elle y tenait, à cette crinière brune. Jin Hwa lui avait dit qu’elle allait ressembler à une camionneuse. Sale gosse.

Un gosse qui avait pourtant eu l’audace de l’approcher pour lui balancer une phrase qui aurait fait fuir n’importe qui d’autre. Riley était d’abord restée de marbre, essayant de ne pas afficher sa surprise. Ce n’était pas le fait qu’on la suive sur internet qui l’avait étonné. Les messages de pervers, elle en recevait une tonne. Mais l’aisance dont il avait fait preuve en l’abordant. Il lui ressemblait. En plus jeune et légèrement plus effronté. Elle n’avait jamais rencontré cet ami qui l’idéalisait sûrement un peu trop. Comme la plupart des hommes qui la dévoraient du regard. Venus. Un surnom qui ne l’avait plus jamais quitté. Elle ronchonnait toujours, mais dans le fond, elle y tenait. Juste beaucoup trop fière pour l’avouer et elle ne pouvait pas faire ce plaisir à Jin Hwa, ou il ne la lâcherait plus. Il n’avait pas de limite et le mot : STOP n’avait aucun effet sur lui. Elle ne savait pas d’où pouvait bien sortir cette complicité qui les liait alors qu’ils étaient incapables de se parler correctement la plupart du temps. Une communication bruyante qui passait inaperçue dans un pub irlandais.

Ce bar lui avait sauvé la vie. Il représentait tout ce qu’elle avait dans ce pays qui ne l’avait jamais très bien accueilli. Et pourtant, elle ne voulait pas le quitter, par fierté. Une sorte de manière d’annoncer : je vous emmerde, je bougerais pas. Riley ne voulait pas lire l’inquiétude ou la déception dans le regard de ses parents. Seul son frère était au courant de ses mésaventures. Et peut-être que Jin Hwa lui rappelait sa folie. Il n’avait pas le droit d’être ici, mais pour lui, ils faisaient une exception. Le boss en particulier. Irlandais expatrié en Corée où il avait rencontré sa femme.  « Ouais ouais, lo siento, tengo retraso.» Aucune logique, aucun sens, mais elle ne connaissait que cette phrase. Vague souvenir de ses cours d’espagnol. Sa mère avait beau être portoricaine, elle ne lui avait pas pour autant appris la langue.

Il faisait son cinéma, et elle le laissait faire, parce qu’elle savait que ça ne servait à rien de luter. Elle poussait un verre de lait devant lui.  « A la fraise. Comme tu voulais.» Jin Hwa pouvait jouer, mais elle n’allait pas le laisser gagner, toujours poussée par son esprit de compétition.  « T’avais parlé de clémentine dans ton texto... Et ça... ça se mange pas.» Et pourtant, elle attrapait le caillou, glissé dans la poche arrière de son jean. Il trouverait sa place entre la capsule de bière, le trèfle à trois feuilles séché (même pas quatre), et le kit kat framboise périmé. De toute façon, Riley n’aimait pas les fleurs. C’était trop surfait et so 2018. Ses cadeaux pourris avaient leur importance.  « Tu l’as ramassé avec ta connerie surtout. T’as cru que c’était une poubelle chez moi ?»

Elle tapait doucement sur sa main pour effacer ce cœur tordu et son sourire idiot.  « Tu t’ennuies tout seul ? Tu veux que je corrige tes devoirs ?» Infantiliser Jin Hwa était devenu son passe-temps favoris. Il y avait des tables à servir, mais elle préférait perdre son temps avec lui. Et puis elle lui pinçait le nez, par envie, pulsion incontrôlable. Juste pour l’emmerder.  « Y’a un mec bizarre qui m’a envoyé des messages sur mon compte PlayStation. Tu veux lui répondre ?» Leur conversation ne suivait aucune logique. Tout était dit sur le moment.  « Y’a certains mots en coréen que je comprends pas.» Et elle déposait son téléphone devant lui. En toute confiance.

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Sam 26 Jan - 23:25
Park Jin Hwa
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O'Connor Riley & Park Jin Hwa
Ah Riley. Douce Riley. Il le voyait bien, la flamme de l’émotion quand il avait débarqué dans son pub tel un conquistador ! On pourrait l’accuser de trop de confiance, mais ne venait-elle pas de lui dire qu’il était le Moïse de son Arche ?
Alors déjà d’une, Moïse c’est pas l’Arche, ça c’est Noé !
Et de deux, on n’est pas tellement convaincu que ce que la belle vient de te souffler en espagnol ait un rapport avec une arche et des animaux. Mais si tu veux ! « Si senorita, la cucaracha ya no puede caminar. » … le mec avec 3 de QI vient de dire quoi ?
Une connerie, mais qu’on lui pardonne ! Quelques minutes plus tôt, il désespérait d’ennui dans un dortoir. Maintenant, il était un mineur hors la loi dans la Douce Irlande ! Franchement, y’avait de quoi avoir envie de faire la fête !
Et la fête, sans conneries, à priori ce n’était pas possible pour cet idiot !
Et bah il devait en être content de sa connerie maintenant qu’un lait fraise se voyait pousser devant sa gueule.
Relevant les yeux de son verre, il les avait laissé sur le visage de l’irlandaise quelques secondes, demandant en silence si elle était sérieuse « Non tavernière ! J’ai changé d’avis, servez-moi votre meilleure hydromel ! »
Il n’avait pas besoin d’alcool ! A le voir aussi con, on avait l’impression qu’il était déjà bourré… et ça nous désespérait. Comment ce type faisait pour avoir des amis ?
Bah, il était beau, il était métisse - non tu ne l’es pas - et en plus il avait une grande culture capable de lui faire tenir les conversations les plus intéressantes pour briller en société !
En un mot… ce type était un abruti qui vivait pour dire des conneries !

… et qui offrait des cailloux. Mais ça, on n’avait pas tellement envie de chercher à le comprendre  « Bah suce-le ! » bah oui enfin Riley ! Ne pouvait-elle pas faire preuve d’un peu de volonté ! En plus, c’est vrai qu’il était joli son caillou, il avait pris le plus beau du tas exprès pour elle. Avec lui, il était convaincu qu’elle pourrait faire les plus jolis ricochets du Monde !
Cet homme nous désespérait.
C’était un truc entre eux. Des cadeaux, il lui en faisait tout le temps, malheureusement, ils étaient tous plus cons les uns que les autres. Mais on louait au moins l’effort de la suite « Sinon donne moi une serviette, un stylo et j’te fais un dessin. Tu veux un coeur ? Si tu veux je te dessine un coeur ! » de ton coeur avec tes mains, elle n’en n’a pas voulu, alors explique nous pourquoi elle voudrait d’un coeur sur une serviette ? Riley a raison, ce bar n’est pas une poubelle… ni une source d’inspiration pour ta connerie éternelle !

Elle se défendait plutôt bien, il l’admettait. Et confidence pour confidence, c’était toujours plaisant de passer du temps avec elle « Oh oui donne moi des lignes Maîtresse ! » mais faites sortir cet homme ! Donnez-lui une raison de vivre autre que d’être cet individu inqualifiable, particulièrement gênant et pas si fréquentable que ça.
Riley lui avait donné. Sa remarque avait au moins eu le mérite de lui faire retrouver son sérieux et il s’était saisi du téléphone sans laisser passer une ombre d’hésitation sur son visage. Une fois sur le compte en question, il avait eu cet air écoeuré accompagné d’un « Bah vaut mieux pas que tu les connaisses... » … et il s’était mis à pianoter en silence… un roman ! A plusieurs reprises, il avait cliqué sur “envoyer”. Manifestement inspiré, il ne s’était pas gêné pour jouer les petits-amis menaçants qui allaient faire bouffer sa console à un abruti s’il n’arrêtait pas d’envoyer des messages à sa petite amie. Oui, il l’aimait bien Riley, il l’aimait même beaucoup - ce n’était pas à tout le monde qu’il offrait des cailloux - et ça lui posait problème qu’on l’emmerde pour être tout à fait franc. Il avait sans doute un peu l’air trop sérieux maintenant mais en dépit des apparences, il n’était pas juste ce crétin qui vivait pour amuser la galerie ou attirer l’attention.

Après un dernier message qui sonnait clairement mec trop impulsif qui s’exprimait avec les poings assez facilement, il avait relevé les yeux vers l’irlandaise, le téléphone toujours dans ses mains. On s’attendait à un “c’est fait”... mais il y avait eu un sourire sur ses lèvres qui n’annonçait qu’une chose… « Mais arrête de me dévorer comme ça des yeux ! C’est gênant ! » … une connerie.
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O'Connor Riley
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Lun 28 Jan - 15:27
O'Connor Riley
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O'Connor Riley & Park Jin Hwa
La vie n’avait jamais été aussi facile qu’en présence de Jin Hwa. Ce début de conversation sans aucun sens en était la preuve, parce qu’ils étaient persuadés de ce comprendre. « Si si, la camisa negra tout ça tout ça.» A quoi bon lui tenir tête ? C’était bien plus distrayant de participer. Riley avait appris à lâcher prise, à se laisser porter par la connerie du gamin. Une manière d’évacuer les souffrances passées, de redevenir ce qu’elle avait toujours été. Une grande seule sans peur. Elle pouvait tout affronter, même les araignées. Le prochain qui lui briserait le cœur finirait enterré dans le jardin et Coquillette rongerait les os. Ils formaient une bonne équipe et elle l’avait pris au mot lorsqu’il avait demandé un lait à la fraise. Maintenant qu’il était devant lui, il n’avait pas intérêt à gâcher. Elle haussait les épaules comme si elle n’y pouvait rien. La commande était passé, impossible de se rétracter. « C’est bon pour la croissance, alors tu vas me faire le plaisir de le boire jusqu’à la dernière goutte. Y’a des gens qui crèvent de faim dehors.» Ses doigts tapotaient le bar alors qu’elle se penchait un peu plus vers le mauricien. Cette fois ce n’était pas une blague. « Et si tu veux boire autre chose après je veux la composition exact de l’hydromel.» Ils n’en vendaient pas ici, et elle pouvait passer pour une serveuse stupide, elle connaissait particulièrement bien son métier.

Jin Hwa semblait suffisamment excité, comme un enfant auquel il ne faudrait pas donner de sucre. Ce caillou confirmait ce qu’elle pensait. Pas besoin d’alcool pour lui. Peut-être que ses cadeaux n’avaient aucun valeur, ils étaient pourtant les seuls qu’elle gardait. C’était bien plus qu’un simple jeu, une taquinerie. Il y avait quelque chose d’un peu trop vrai derrière ces idioties. Une véritable amitié, sincère et peut être même une petite touche d’amour inavouable. Un cocktail explosif. Ils passaient leur temps à se chamailler sans jamais réussir à rester éloigner plus de quelques jours. Une rencontre inopiné et voilà qu’il était devenu une des personnes les plus importantes de sa vie. Impossible à admettre ouvertement. « Un cadeau de merde à la fois ça ira. Tu peux garder tes cœurs pour la prochaine fois… Et c’est pas un moyen de paiement ! » Le lait était offert par la maison, le reste aussi, c’était juste une question de principe de lui rappeler qu’il pouvait payer. Elle savait qu’il pouvait être responsable derrière ses airs de gosses attardés. Un aspect de sa personnalité difficile à apercevoir. « Garde tes fantasmes pour toi. C’est crade» Et une pichenette sur le front pour le remettre à sa place. Des réflexions déplacées, il en avait des dizaines, et elle n’était même plus choquée de les entendre.

Et pour lui changer les idées, elle l’avait collé devant son portable. Riley souriait devant son air soudainement sérieux. Il était beau quand il était concentré. « Ah ? Dommage je pourrais les utiliser si tu me les apprends ?» Riley n’avait rien de chic ou d’élégant quand elle se mettait en colère. Elle regardait l’écran du téléphone de temps en temps. Jin Hwa semblait être inspiré pour remettre cet abruti à sa place. Ce n’était pas la première fois que des types dégueulasses l’abordaient, et elle en était parfois fatiguée. Son ex l’avait longtemps aveuglé, aujourd’hui, elle ne comptait plus se faire avoir. Elle s’apprêtait à récupérer son portable stoppée par ses mots. « C’est beau de rêver... Toi tu peux viser des filles de catégories 4, moi je suis tout en haut. Toi et moi c’est pas possible bébé. » Et elle riait. Naturellement. Riley était belle, mais elle n’en n’avait pas réellement conscience. Ce n’était qu’une plaisanterie. Son égo n’était pas aussi énorme. La rupture avait amoché sa confiance en elle. Elle n’avait pas l’air d’une fille brisée, mais elle n’en restait pas moins rafistolée. Et Jin Hwa était ce qui empêchait les morceaux de s’éparpiller. Elle l’abandonnait quelques minutes, le temps de faire son boulot et de servir quelques bières. L’endroit était chaleureux. On s’y sentait bien. Heureux. L’Irlande. Elle pourrait y aller. Tout abandonner, retrouver ses origines. Pourtant quelque chose la retenait. Une fierté mal placée e la volonté de montrer au monde entier qu’elle pouvait s’en sortir seul. « On va à la salle d’arcades à la fin de mon service ? Y’a un type qui m’a volé mon record….» Son pseudo ne lui disait rien, mais il était hors de question qu’il lui vole la vedette. « A moins que tu te couches tôt ? Avec ta petite verveine...» Un clin d’œil malicieux et la voilà reparti dans un éclat de rire. Franc, et toujours distinct.


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Lun 28 Jan - 19:50
Park Jin Hwa
WHO LET THE DOGS OUT
O'Connor Riley & Park Jin Hwa
« Porque te vas ? » … est-ce que quelqu’un pouvait nous expliquer pourquoi il prononçait sa phrase comme s’il tenait une vraie conversation avec la demoiselle ?
Non. Et ça, c’était parce qu’il y avait, fort heureusement, des personnes plus sensées qui peuplaient la planète Terre.
Enfin bref, on l’avait bien compris, ce dialogue ne mènerait nul part et il était plus que temps de boire pour oublier ! Malheureusement, il n’oublierait pas grand chose avec cette boisson enfantine qu’il avait eu la connerie de demander.
Tu vois Jin Hwa où ça mène quand t’es trop con ?
« … normalement, t’aurais dû me faire des cookies pour tremper dedans. » … quoi ? C’était du travail bâclé ! ça crevait les yeux !
ça ne changeait en tout cas rien au fait qu’il devrait bien le boire ce verre de lait fraise et… on verrait plus tard pour la composition de l’hydromel puisque le petit malin ici présent avait jugé bon de virer la paille et de descendre son verre comme un vrai cowboy du Far West, faisant même claquer son verre sur le comptoir pour le style.
Et puis, Junior avait sorti son téléphone avec son air de petit con si fier de lui avant de réciter les mots suivants « L'hydromel est exclusivement une boisson fermentée, faite d'eau et de miel. La fermentation peut être produite par des levures endogènes, présentes dans le miel, ou exogènes. L'hydromel titre le plus souvent entre 10° et 16°, Mais on peut le faire moins fort ou jusqu'à 18°. » quoi ? Elle n’avait jamais dit qu’il n’avait pas le droit de faire appel à son ami Google ! « Du latin hydromeli, lui-même du grec udôr - eau - + meli - miel » tu vas quand même pas lui lire la page ? « Cette boisson est l'une des premières boissons alcoolisées que l'homme ait bu. Les premières traces de production d'hydromel remontent à l'âge du bronze, au Danemark. Une des premières recettes rédigées nous vient d'Aristote en 350 av. J. -C. - J-C. c’est pour Jesus Christ, tu savais ? » oui elle sait crétin … « Dans la mythologie nordique, les walkyries remplissent les cornes d'hydromel, durant le festin des dieux » … toi tu vas avoir des problèmes si tu continues « Tu veux que j’te parle du principe de la fermentation alcoolique ou ça t’iras comme ça ? » … et inutile de lui faire ton sourire de petit malin triple idiot ! On le sait que tu es fier de toi !

Plutôt, il l’avouait. Mais il était encore plus fier du beau caillou qu’il lui avait offert. Son cadeau était même si parfait que Riley n’en voulait pas trop à la fois. Normal en même temps, un rubis suffisait bien !
C’est toujours rien qu’un caillou ramassé mais passons « Si tu veux, j’te donnerai un selfie dédicacé à la place. » parce que ça, ça paie des consos ? « Aucun trésor n’est trop beau pour toi et tu le sais ! » est-ce qu’on pouvait s’arrêter là et se concentrer sur un sujet un peu plus sérieux ?
La première fois, il lui avait donné sa cannette de pepsi vide… ok, c’était parce qu’il n’y avait pas de poubelle dans le coin, mais c’était peut-être de là qu’était parti cette coutume étrange venue d’un autre Monde.
« Moi je demande pas mieux, mais tes yeux crient “luxure” à chaque fois que tu me regardes ! Admets que c’est pas toujours évident ! » oui on comprend, ça doit être si compliqué pour toi de venir lui tenir compagnie après l’avoir harcelé de messages. Au moins, il y en avait toujours un pour ne douter de rien.

On remerciait presque ce connard de pervers d’oser envoyer des messages à la mauvaise personne. ça faisait bien une pause de le voir si appliqué sur un téléphone, secouant même la tête pour refuser toute traduction à la belle. A quoi ça lui servirait de savoir ça ? « T’es trop jeune. » on passerait sur qui était le cadet dans l’histoire. On avait bien envie de dire que c’était l’idiot dont le sourire n’avait pas disparu malgré la réalité « Tu sais que t’as un tic quand tu mens ? T’as jamais dû gagner au poker O’Connor ! » C’est ça, c’est ça … « En plus, sache que je vaux un 11. » clin d’oeil assuré en prime, il lui avait au moins rendu son téléphone. Il avait même été assez sage pour la laisser bosser. Il était déjà mieux ici, moins de silence, sans doute même trop de bruits selon l’avis de certains, et de quoi vider ses pensées. De projets pour la suite de la soirée, il n’en n’avait aucun. Il avait déjà trouvé la compagnie qu’il cherchait, il ne ferait pas son difficile. Aussi, malgré ses piètres connaissances dans le domaine, il avait répondu à l’affirmative « On va où tu veux bébé. » tu vas arrêter de l’appeler comme ça ?
Quand elle arrêterait de se servir de ses conneries contre lui « Personne n’a voulu me lire une histoire, j’ai renoncé à dormir. » pauvre enfant, même pas une nounou pour veiller sur lui « Et puis, j’ai bien senti à ta manière de me harceler de sms que tu voulais absolument passer cette soirée avec moi ! » … et on se demandait bien pourquoi.

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Mer 30 Jan - 13:50
O'Connor Riley
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Ils donnaient l’impression de se comprendre et c’était le plus important, même si l’espagnol n’avait rien à faire dans ce type de bar. « Despacito ?.» Elle était presque à court de chanson, cette conversation n’allait pas tarder à prendre fin, et c’était une bonne chose, pour tout le monde. Riley poussait un peu plus le verre de lait dans sa direction. Il allait le boire et le terminer sous ses yeux. « Tu veux vraiment que moi je te cuisine quelque chose ?» C’était terriblement dangereux. Nombre de ses camarades de classe avait fait l’expérience de ses gâteaux, et ils en gardaient un souvenir des plus exécrables. Beaucoup avaient eu des maux d’estomacs et certains des nausées. Et ce n’était qu’un essai. La cuisine de la maison familiale avait failli prendre feu. Ses parents lui avaient interdit de toucher à quoi que ce soit. Elle était autorisée à y mettre les pieds uniquement pour manger. « Je te rappelle que je prends des cours de cuisine… Y’a une raison à ça.» Et elle était sûrement la plus dissipée. Les termes concernant la cuisine lui étaient inconnu et elle avait toujours l’impression qu’on lui parlait dans une langue étrangère. Mais si Jin Hwa voulait jouer avec sa vie, pourquoi pas ?

Parfois il avait simplement l’air d’un gamin, et cette façon de terminer son verre lui rappelait son frère. « Doucement Cowboy, ça va te monter à la tête sinon.» Elle se foutait clairement de lui, mais avec toujours autant de gentillesse. En revanche, elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui fasse tout un cours sur l’hydromel. Honnêtement, ça ne l’intéressait pas, mais elle n’était pas capable d’arrêter son flot de paroles incessant. C’était sa petite vengeance, et elle ne pouvait pas lui en vouloir. Riley continuait de pianoter sur le bar, le laissant terminer sa lecture. Elle n’avait pas la force de se battre, Jin Hwa avait beaucoup trop d’énergie.   « C’est bon ? T’as fini de faire ton malin ? » Elle soutenait son regard, mais son air crétin l’agaçait légèrement. « Je veux que tu la ferme surtout. T’as pas compris la moitié de ce que t’as lu. Et puis t’as cherché sur Google. C’était interdit. Mon jeu. Mes règles » Elle pouvait bien lui servir une bière, mais c’était tellement plus agréable de l’emmerder. Chacun son tour. Et le sien était revenu un peu trop rapidement à son goût. Au moins le caillou n’avait pas de date de péremption et il n’allait pas empester son appartement.   « Je vois assez ta tête, pas besoin de l’avoir en photo.» Riley se plaignait, mais parfois il lui manquait. En particulier lors des nuits trop silencieuses où elle se laissait submerger par les mauvais souvenirs.

« Définition de luxure et sans utiliser internet ! » Un sourire taquin accroché aux lèvres, Riley n’avait pas trouvé d’autre moyen pour le faire taire. « Quand je te regarde je vois surtout un ado qui a besoin d’un coup de pied au cul. » Il était bien plus que ça, mais c’était toujours difficile d’être sérieux. Jin Hwa avait ses blessures et Riley les siennes. Des moments de souffrance qui les avaient pourtant unis. C’était à son tour de faire la moue. « Si toi tu peux les lire c’est que t’as l’âge, donc moi aussi. Je suis ton ainée tu me dois le respect. » Est-ce qu’elle était crédible ? Pas tellement. Penchée en avant, les coudes sur le bar, elle ne lâchait pas son regard. « Tu veux me défier Park ? Toi et moi, tournoi de poker. » Il ne pouvait qu’accepter. Ce genre de défi rythmait leur quotidien. « Un onze ? Laisses-moi rire !  Avec tes petits bras ? Aller, je dirais un sept. Parce que je suis sympa et que j’aime bien.» Jin Hwa dégageait quelque chose de particulier, quelque chose d’extrêmement masculin derrière ses traits de jeune adulte. Un charme naturel parfois trop attrayant et auquel elle s’interdisait de succomber. Parce qu’elle avait assez souffert. Parce qu’il était jeune. Et surtout parce qu’elle tenait à lui.  

« Allons jusqu’au bout du monde alors. » Loin de toute cette merde. Elle avait tout abandonné pour un homme, ses rêves. Elle était serveuse, et l’espoir de devenir ce qu’elle avait toujours voulu être se dissipait un peu plus chaque jour. Elle ne serait jamais cette avocate qui tapait du poing sur la table en hurlant. Elle souriait pourtant. Bébé. Ce surnom elle l’entendait souvent, mais ne l’acceptait que de sa bouche. « Et après t’ose dire que t’es pas un gamin… » Elle secouait la tête, l’air désespéré. Quand on les entendait, il était difficile de deviner qu’ils étaient réellement amis. « C’est pas moi qui meurs d’ennui et qui chouine. Quand est-ce que t’avoueras que tu peux pas te passer de moi ? Sois un homme pour une fois !» Un petit clin d’œil envolé, un rire qui s’échappait. « Tu veux boire quoi chaton ? » Cette fois, elle l’autorisait réellement à choisir ce qu’il voulait. « C’est quoi les derniers potins ? Si tu viens jusqu’ici pour rien raconter ça sert à rien ! »



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Jeu 31 Jan - 12:10
Park Jin Hwa
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O'Connor Riley & Park Jin Hwa
« Ok… j’ai mieux ! Aqui se queda la clara ! » … ok Comandante, c’était quoi ce jeu étrange dans lequel vous êtes en train de vous lancer ? Il n’en savait rien, mais ça lui plaisait. Il adorait les trucs qui ne faisaient pas de sens, c’était toujours bon pour le divertissement, ça changeait les idées, ça éloignait les insomnies.
Au moins, si tu finis par mourir d’intoxication alimentaire, t’auras plus de problèmes pour dormir ! Des cookies ? De Riley ? Est-ce que t’es sérieux ? Cette déesse là est une piètre cuisinière, tu le sais bien ! C’est quoi ce délire suicidaire que tu viens de te taper ?
« T’étais pas inscrite à l’aqua poney ? » t’es con, mais t’es si con « J’ai dû confondre... »  ouais c’est ça, t’as dû confondre dans ton cerveau embrumé par la connerie « Si tu veux, j’te ferai des cookies pendant que tu seras à la piscine » … on sait pas dans quelle dimension tu vis, on sait pas quelle drogue tu consommes ou quel est ton taux d’alcoolémie dans le sang, mais va sérieusement falloir songer à consulter tu sais ?

A moins que le lait à la fraise soit le seul responsable de son état, allez savoir, il l’avait en tout cas bu plus rapidement qu’un shérif, particulièrement fier de son coup face à Milady O’Connor. Aaaah pauvre damoiselle, enfin “damoiselle”, qui devait toujours le supporter. Elle était pourtant assez jolie pour se trouver de meilleures fréquentations.
Hey ho, physiquement, ils se valaient !
Bref, après cet instant modestie, l’heure avait été au cours dispensé par le Saint Google. Ouais, à en juger par le sourire qui trônait sur ses lèvres, il était clairement fier de lui, une fois de plus. Aaaah ces gosses, on ne savait vraiment plus quoi en faire et dire que la garderie du matin n’ouvrait pas avant des heures « Faut les donner avant les règles, si t’avais pris “jeux à la con” plutôt qu’aqua-poney, tu le saurais ça. » à quoi bon lui répondre ? Ce crétin pensait de toute manière avoir réponse à tout.

Comme maintenant ? Même avec interdiction de google « ça c’est facile ! » à priori, il avait l’air de penser que oui « Moi ! » … oui, bon, d’un autre côté, il n’avait pas tout à fait tort « Non, quand tu me regardes, il te vient l’inspiration de passer des nuits torrides, c’est pas pareil. » Tu la fermes jamais ta gueule sinon ?
Non.
Mais l’âge, il l’avait. Et le respect « Je te respecte, j’aime juste trop t’embêter. Tu sais, y’a un proverbe là-dessus ! » ouais, un truc qui faisait un peu comme “Qui aime bien, châtie bien” « Sinon, tu peux aussi directement me donner ton argent, ça nous fera gagner du temps. » Oh le petit vantard !
L’assurance, c’est ce qui faisait les gagnants ! ça et le fait d’avoir une adversaire qui ne savait clairement pas mentir ! « Dis, si tu veux que j’me foute torse nu dans ton bar, faut le dire, mais te trouve pas de faux prétextes pour me mettre un 7 si peu crédible. Et ouais, je connais le sens du mot crédible aussi ! » Oui bah il est mignon le mauricien, il va éviter de se déshabiller ici, il n’est plus sur sa plage !

« Le bout du Monde avec toi, ça me plait. » voyez, il savait parfois être mignon.
Mais son bout du Monde à lui, il le connaissait déjà et il n’était pas certain d’y être le bienvenu… du moins, pas chez tous. Un sujet trop pénible. Quelque chose qu’il préférait ne même pas penser. Jouer les gamins, oui, c’était toujours mieux « ça dépend des contextes, des fois ça m’arrange ! » et bah au moins, il était honnête, c’était déjà ça ! « Je pensais que tu le savais déjà, tu veux que je te fasse une vraie déclaration O’Connor ? Avec une musique douce et romantique en fond ? » on se calme, on se concentre, on oublie pas de commander « Allez une bière, je suis sage. » c’est vrai, il aurait pu demander du rhum ou de la tequila, mais là n’était pas la question « Attends, c’est pas ton boulot d’avoir des potins ? Les derniers, les plus frais de la ville, ou quelque chose comme ça ? » les barmaid, ces psy qui devaient tout entendre !

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Ven 1 Fév - 22:07
O'Connor Riley
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O'Connor Riley & Park Jin Hwa
 « Merci pour cette conversation. Che Guevara n’a qu’à bien se tenir. » Riley avait l’âme d’une rebelle mais dans la limite de la légalité. Elle avait déjà foutu sa vie en l’air à cause d’un homme, elle n’allait pas non plus se faire trainer derrière les barreaux. Elle aurait pu se faire arrêter pour cuisine criminelle, mais elle avait bien compris qu’il ne fallait pas s’acharner. Elle avait des points faibles, il fallait l’assumer avant de tuer quelqu’un. Mais Jin Hwa semblait vouloir être sa première victime.  « Aqua poney ? C’est que le dimanche ça. Tu devrais venir avec moi un jour d’ailleurs, toi qui veux toujours montrer ton corps d’athlète.» Elle haussait les épaules. Il n’avait rien d’un bodybuilder, mais il était parfaitement proportionné, elle ne pouvait pas le nier, mais il était hors de question de lui faire des compliments directement. Venus, toujours trop fière. Est-ce qu’elle avait réellement besoin de le dire ? A ce stade de leur relation, les mots n’étaient plus nécessaires. Incapable de dissimuler la tendresse dans son regard.  « Je dis pas non pour les cookies. Je les attends. Dimanche » Malgré sa taille fine, elle aimait manger, parfois un peu trop, et tout ce qui lui tombait sous la main. Sa résistance à l’alcool était aussi assez impressionnante.

Elle aimait la compétition, et elle ne se laissait pas faire, leur caractère un peu trop têtu toujours en confrontation.  « La règle c’est que je donne les règles après. T’es juste un mauvais perdant, tu te cherches des excuses. C’est moche… » Elle le cherchait, et il le lui rendait bien. Aucun n’était prêt à céder. Ce n’était pas très important, le sujet de la conversation complètement dérisoire. Ce n’était qu’un jeu, mais elle le prenait au sérieux.  « Je veux pas te décevoir ou te faire de la peine, mais t’es pas vraiment la définition de la luxure… T’es encore un bébé, t’as pas mal de choses à apprendre. Tu veux un autre lait à la fraise ? » Il n’était plus un enfant, mais il n’avait que dix-huit ans, et il détestait qu’on le lui rappelle.  « Qui aime bien châtie bien... Mais à ce niveau-là, c’est plus de l’amour. C’est que t’es raide dingue de moi. Mais bon je le savais déjà. » Parce qu’évidemment elle était la femme dont tous les hommes rêvaient. Une nana bordélique, aux blagues pourries. Impossible de trouver mieux. Et par-dessous tout, elle n’était pas riche, alors ce tournoi de poker allait se construire autour de chewing gum à la fraise et de bagues en toc.  « Tu fais le mec confiant la… mais tu feras moins le malin quand tu devrais rentrer tout nu après t’être fait dépouillé ! » Elle n’était clairement pas certaine de gagner, mais il était hors de question qu’elle laisse paraître une de ses faiblesses. Et pourtant Jin Hwa les connaissait. Mieux que n’importe qui.

 « Si tu retires tes fringues ici, je crois que tu seras plus autorisé à revenir, alors t’enflammes pas trop ! » Le taquiner sur son physique était assez divertissant, et elle ne se lassait pas.  « Je suis sûr que tu vaudras au moins un 8 quand tu seras devenu adulte. » Et un petit clin d’œil pour appuyer ses paroles.  « T’en connais plein des mots… Tu grandis. Je suis émue.» Et elle posait sa main sur son cœur de manière un peu trop dramatique. Et son sourire disparaissait. Parce que parfois Jin Hwa était un peu trop vrai. Et dans ce genre d’instant, elle se rappelait, à quel point elle l’aimait. Ce gamin idiot.  « T’essaye d’éviter les responsabilités…Mais c’est pas lié à l’âge ça, t’es juste un mec. » Et il y avait une part de vérité dans ses paroles. Sa vérité.  « J’attends une déclaration à la hauteur ! » Elle n’avait rien de romantique Riley. Elle détestait ça. Les fleurs, et les mots d’amour.

Elle lui servait une bière, le verre bien remplie claquant contre le bar. Le musique commençait à raisonner, et l’ambiance à se réchauffer. Les irlandais savaient faire la fête.  « C’est mon boulot ! Mais … secret professionnel !» L’alcool déliait les langues et elle devait être à l’écoute. Conseiller, réconforter, et empêcher certains idiots d’utiliser leur téléphone pour recontacter leurs ex. Boulot épuisant, mais parfois gratifiant.  « Alors que toi, tu peux dire tout ce que tu veux ! Si je commençais à te raconter les secrets des clients, on finirait par faire faillite et je me retrouverais à la rue. » Obligée de rentrer chez ses parents. Et ce n’était pas encore dans ses projets.

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Ven 8 Fév - 15:17
Park Jin Hwa
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O'Connor Riley & Park Jin Hwa
Voilà, c’était bon, ils avaient terminé la révolution espagnole ?
A en juger par le sourire de Jin Hwa suite à la réponse de son aînée, on pouvait supposer que oui et on avait envie de remercier le temps venu de la fin de nos souffrances. Ou presque. Parce qu’on peinait à croire que d’autres conneries ne viendraient pas. Oui, le calme ce n’était jamais avant la tempête par ici, c’était plutôt de temps en temps, entre des moments de tempêtes « Ah oui c’est vrai, et c’est le samedi que tu vas au bingo ! » bah voyons « Je veux bien venir, mais vous risquez d’avoir du mal à vous concentrer tu sais... » sérieusement, t’as pas fini ?
Quoi ? C’était vrai qu’il était plutôt bien foutu. Sincèrement, il avait de quoi en être fier. C’était grâce à ce corps qu”il avait vendu autant sur les plages mauriciennes.
Bon ça, son sourire charmeur et aussi cet incroyable sens du bagou. Comme on disait, il fallait rendre à Ulysse ce qui était à Ulysse !
… César. C’est César….
Ok, mais Ulysse c’était lequel ?
Celui avec les porcs, quelque chose comme ça, si tu veux « Des cookies. Dimanche matin. Je note. » …  et oui, si vous vous posiez la question, il comptait réellement lui faire des cookies pour dimanche.

« ça c’est pas une règle. » ton catégorique, sourire de merdeux, ce Park là cherchait les problèmes « C’est juste un prétexte de mauvaise perdante donnée après la bataille. C’est pas pareil. » ok, mais en attendant si tu pouvais apprendre à respecter un peu tes aînés. Tu sais, Riley par exemple, celle qui aime te rappeler trop souvent que tu n’es qu’un enfant   « Si tu savais, je pourrai te raconter des histoires pour te faire rougir et te faire penser à moi tard la nuit, quand tu es seule chez toi. » est-ce que quelqu’un pouvait lui coller un scotch opaque sur la bouche pour l’empêcher de sourire ? Et de parler par la même occasion…
Aaaah ces objets double emploi, tellement fascinant !
« Ouais c’est lui. Je ne le nie pas O’Connor ! Tu vois, tu commences à comprendre le principe ! » … range ton coeur, range tes doigts, soyons sérieux cinq minutes. Nous étions en train de parler d’un défi des plus sérieux. Les menaces de l’irlandais n’avaient pas eu raison de sa trop grande confiance, son sourire s’était même agrandi un instant avant qu’il ne souffle « Tout de suite la version strip hein ? Venus, j’te l’ai déjà dit, si tu veux me voir nu, demande. » et il était reparti… tristesse

Mais Riley n’avait pas tort, il était toléré en ces lieux, il ne voulait tout de même pas devenir un banni  « Diantre ! » tu connais des mots si compliqués toi ? « Moi qui pensait que ce bar organisait des orgies romaines ! Palsembleu je dois m’être trompé d’enseigne ! » Palsem quoi ? Quel était ce mot d’étrange qu’il venait de prononcer en français ?
… d’accord, il était sorti avec cette française, une folle de théâtre, elle lui avait appris des mots plutôt cools « Classique, tu me notes bien moins que ce que je mérite pour me provoquer. Technique bien connue pour me pousser à faire mes preuves et en profiter gratuitement. »  T’en fais toujours profiter gratuitement non ?
En théorie oui.
« Bah tu sais, j’ai terminé tous mes cahiers de vacances. » oui, et il était champion de scrabble aussi. Et c’était avec tous ces mots compliqués qu’il promettait de lui faire une belle déclaration d’amour ? « D’accord ! Je te ferai même la plus jolie de ta vie. Quelque chose d’unique. Un truc joli et digne de toi. » bon t’as pas terminé ? On dirait un mec qui prépare sa demande en mariage !

Ou qui cherche à la cuisiner. Au choix.
Déception, Riley était tenue par un prétendu secret professionnel « Techniquement, moi aussi, j’dois tenir ma langue. Allez, tu sais très bien que je garderai tout ça pour moi ! » est-ce que t’en as seulement quelque chose à foutre de la vie de Scott ? T’as même pas un petit potin à offrir ? Médite, médite. C’est en tout cas la tête de ce verbe qu’il avait pris avant de se lancer « J’ai pissé avec un mec l’autre jour. Et j’ai aimé ça. » ????? « A ton tour ! » et puis, sur ce, il avait bu les premières gorgées de sa bière.

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Dim 10 Fév - 14:17
O'Connor Riley
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O'Connor Riley & Park Jin Hwa
Le cours d’espagnol était terminé, en espérant qu’ils ne décident pas de se lancer dans une conversation en italien ou même en tchèque. S’ils s’étaient connus enfants, il était évident qu’ils auraient créé leur propre langage. Trop fiers de pouvoir communiquer sans se faire comprendre. Des jumeaux, malgré leur différence d’âge.  « Ouais, j’ai gagné un mixeur la dernière fois. Du coup, on peut faire des milkshakes ou des smoothies now. Tu devrais venir avec moi la prochaine fois. » Il la traitait comme une petite mamie, mais Riley avait du répondant. Elle pouvait aboyer, mais parfois, elle mordait sans prévenir. On l’imaginait toujours douce et distingué, mais il y avait au fond d’elle une violence parfois difficile à contrôler. Chacun voulait avoir le dernier mot, trop têtu pour laisser l’autre gagner.  « Tu feras de l’effet aux poneys surtout. » Elle fronçait son petit nez, petite grimace effrontée, rapidement disparu à l’entente du mot cookie.  « Je bosse pas en plus dimanche matin. Je te propose un petit dej pique-nique avec Coquillette. » Dans le froid de l’hiver. Mais avec un gros manteau, ils pourraient bien survivre.

 « Je suis pas mauvaise perdante, mais les tricheurs doivent être punis. Et moi je te connais. Tu peux pas m’avoir avec ton petit sourire et m’embobiner avec tes phrases toute faites. » Il était doué pour parler Jin Hwa. Elle ne pouvait pas le nier. Raison pour laquelle elle l’avait laissé l’approcher lors de leur première rencontre.  « Oh tais toi. Je veux pas penser à toi comme ça. T’es genre, un petit frère. C’est trop bizarre. » Peut-être qu’il y aurait pu avoir quelques choses. Mais une relation avait besoin de timing, et Riley n’en n’avait aucun. Il éveillait son côté taquin et aussi compétiteur.  « Je le dis pas dans un sens salace, c’est toi qui à l’esprit toujours mal placé. Mais en parlant de ça. De toi à poil. Ca te dirait qu’on aille à la plage ? Genre une journée ? » Parce qu’elle ne savait pas qui emmené d’autre, et qu’elle détestait la solitude. Parce qu’elle savait qu’avec Jin Hwa, elle ne risquait rien. Il n’allait pas tenter de la séduire ou même de la reluquer sous la douche.

 « Diantre. Tu me dégoûtes. Et je ne te demanderais clairement pas la définition du mot orgie.» Son énergie était assez impressionnante. Ce sale gosse ne s’arrêtait jamais.  « Ne jure pas, même dans une autre langue. » Elle hochait la tête pour appuyer ses paroles, mais il ne lui laissait aucun répit.  « Wow, tu me crois aussi intelligente que ça pour mettre au point ce genre de stratagème ? Je te note de façon objective. Si je te surestime tu comprendras pas pourquoi t’arrive pas à avoir des nanas bien au-dessus de toi. T’as encore le temps de t’améliorer.» Et elle posait sa main sur son épaule, comme pour le rassurer. Mais elle se foutait simplement de sa gueule. Toujours avec bienveillance.  « J’espère que t’apprendras des nouveaux mots alors. Surprends moi. » Ce n’était pas forcément la meilleure idée de prononcer ce genre de mots. Parce qu’il était capable de la surprendre. Au pire moment.

Elle clignait des yeux plusieurs fois. Pas certaines d’avoir bien compris le sens de la phrase.  « Pardon ? Je... T’as pissé avec un mec ? Y’a moyen d’avoir des détails pour éviter que mon imagination parte un peu trop loin ? » Il méritait bien d’avoir une petite info ou deux, mais qui ne concernaient pas les clients.  « J’hésite à me réinscrire sur une appli de rencontres. T’en penses quoi ? » Avec lui, elle obtiendrait un avis tranché et toujours sincère. Même s’il lui disait qu’elle était cinglée.

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Mer 13 Fév - 11:45
Park Jin Hwa
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« Tu sais bien que c’est pas possible, quand t’es au bingo, je suis à mon cour de pilates ! » c’est ça oui… mais si elle a vraiment fait l’achat d’un mixeur, tu es en revanche prêt pour aller le tester chez elle ? « Hey, je t'avais déjà dit que mes smoothies ont le goût de paradis ? » quoi ? C’était vrai ! Les fruits et lui, c’était une grande histoire d’amour depuis pas mal d’années. Et une irlandaise pouvait bien se gâter de cookies et de smoothies ! Ouais, même si elle était très vilaine « Si t’avais été plus gentille, j’taurai laissé jouer au docteur avec moi en cabines. » …  oui mais elle était vilaine, alors ils allaient en rester là et être de sages enfants, au moins jusqu’à dimanche ! Et on ne doutait pas de la réponse du mauricien à en juger ce sourire qui était apparu sur ses lèvres à la proposition de sa camarade « ça marche ! T’auras même double ration ! » quoi ? Il était capable d’être mignon quand il le voulait. Particulièrement quand on lui proposait un petit déjeuner extérieur avec promesse de jeux canins.
… tu te souviens que c’est l’hiver hein ?
Il s’en souviendrait maximum dimanche, qu’on se rassure.

« Donc, tu proposes de t’auto punir ? » Quoi ? C’était elle qui trichait avec ses règles de dernière minute rédigées à sa convenance ! Il n’était qu’un pauvre innocent de son côté. Bon d’accord, pas si innocent que ça quand on y pensait… ou plutôt quand on l’écoutait  « Et c’est tout ce que tu as trouvé pour protéger ta conscience ? Va falloir faire mieux que ça O’Connor, tu tiendras pas l’hiver autrement ! » est-ce qu’il pouvait arrêter de la taquiner cinq minutes ? Même dix, ce serait encore mieux ! L’Irlande, il fallait parfois savoir la laisser respirer.
D’un autre côté, l’Irlande se condamnait un peu seule en proposant d’autres moments ensemble. Des moments qui savaient tout autant faire sourire un trainee qu’un petit déjeuner à l’extérieur. D’accord, bien plus, on parlait quand même de plage. Tellement qu’il en oubliait d’insister sur la connerie « Tu veux y’aller quand ? Je peux te donner mes dispos si tu veux. »
Quoi ? La plage ! La plage ! On parlait de sable et d’eau !  On avait même de la chance, il aurait pu faire une réponse bien plus enjouée que ça « On devrait y emmener Coquillette aussi. » évidemment qu’il fallait emmener le chien, ce serait trop triste de le priver d’une étendue de plage… qui ne vaudrait certainement pas ses étendues à lui mais on faisait avec ce qu’on avait sous la main, ou plutôt sous les pieds.

« Faux. » Faux ? C’était tout ?
Oui, c’était tout. Il le savait bien, Riley l’adorait. Si ce n’était pas le cas, il ne serait pas là en ce moment à débiter des conneries à son bar. Ou à arquer un sourcil après un léger sursaut comme si la demoiselle qu’il taquinait venait de prononcer la connerie de la soirée. Lui ? Il n’arrivait pas à avoir des nanas ? Il était l’animateur préféré des plages ! Si elle était Venus, il était clairement un Apollon !
On se calme, ne nous emballons pas « Je ne vais même pas répondre à ça. Parce que se vanter, c’est moche. » c’est qu’il progressait presque ce petit con. En même temps, quoi de plus normal quand il avait passé tout son été à faire des cahiers de vacances et à apprendre des poèmes !
???
Ok, il n’avait pas exactement passer son été à ça « Te surprendre, c’est mon but dans la vie. » … et venant d’un mec qui déposait un caillou sur le bar en entrant, on en doutait même pas.

On en doutait même encore moins quand celui-ci déclarait sur le ton d’une banale histoire de pommes qu’il avait pissé avec un inconnu « J’crois que j’suis amoureux un peu. » ok… t’es conscient, abruti, que c’est exactement là que son imagination ne doit pas aller ! Tu l’emmènes sur une fausse route ! « J’avais jamais ressenti ça avant j’te jure. » tu sais, Riley est au courant que tu n’es pas gay !
Il pouvait bien changer d’avis !
Et Riley pouvait bien s’inscrire sur un site de rencontres ?
Aux mots de la demoiselle, il avait fait tourner son verre sur le comptoir en la dévisageant quelques secondes.
Quoi ? C’était quoi le problème ?
ça l’emmerdait, un peu. Emmerder n’était sans doute pas le verbe exact mais c’était assez rapprochant pour qu’il l’emploie sans sonner trop niais.
« J’en sais rien… tu veux te lancer dans une relation ou c’est juste pour passer le temps ?  » il prenait au moins la question suffisamment au sérieux pour en étudier les données avant. Pas d’espagnol, pas de caillou, juste une conversation normale, comme quoi, ça pouvait leur arriver !

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Sam 23 Fév - 21:52
O'Connor Riley
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« Ah oui pardon j’avais oublié le pilate. Tout ça pour faire la position de la brouette tchécoslovaque. » En revanche l’invitation au smoothie était bien plus valable que celle du bingo. Au moins elle ne risquait pas de se blesser avec son mixeur. « J’en doute pas bébé. J’attends juste d’y goûter pour savoir si tout ce que j’entends est vrai. » Pourquoi est-ce qu’il fallait toujours qu’ils jouent ? Une attitude enfantine qui dissimulait pourtant une grande affection. Une relation sérieuse, bien plus qu’ils ne le laissaient paraître avec leur conversation sans aucun sens. « Oh quel dommage que je sois méchante ! Je te laisse aux petites mamies de l’aquagym, elles seront ravies. » L’image n’était pas tellement flatteuse, mais Jin Hwa ne boudait pas longtemps, et l’idée du petit déjeuner en extérieur semblait l’emballer. De toute façon, elle ne lui aurait pas tellement laissé le choix. Ils avaient besoin de prendre l’air et son chien avait besoin de courir. Et elle se demandait qui allait courir le plus de fois derrière la balle entre ces deux-là.

« C’est toi que je vais punir, mais j’ai peur que t’adore ça... C’est flippant. » Elle haussait les sourcils avant de grimacer pour lui montrer qu’elle le trouvait dégoûtant. Un petit rire franc lui échappait. « Moi je vais pas tenir l’hiver ? T’es déjà mort de froid alors qu’il neige même pas. Essaye pas de jouer les bonhommes Park. Tu fais pas le poids face à moi » Elle n’était pas fragile Riley contrairement à Jin Hwa et c’était pour cette raison qu’elle voulait le trainer jusqu’à la plage. Pour ne pas le voir se pétrifier entre ses doigts. Ce n’était pas la mer de Maurice, mais c’était mieux que rien. Et puis ils trouvaient toujours de bonnes excuses pour s’échapper de la capitale. « Et bien vas-y monsieur le ministre, donne-moi tes dates. Je sais que t’es un homme très occupé. Je m’adapterais. » Elle travaillait les week-end, mais elle pouvait toujours posé quelques jours de congés. Parce qu’il en valait la peine ce sale gosse. Elle levait les yeux au ciel à l’entente du nom de son chien. « Comme si on pouvait aller à la plage sans Coquillette. Franchement. Il va creuser des trous partout. Peut-être qu’il va déterrer des trésors ! Et si on est riche, on pourra faire le tour du monde. » Ce qui signifiait passer encore plus de temps ensemble. Ils étaient cinglés ces deux-là.

Ils passaient leur temps à se chercher, leur manière bien à eux de se monter à quel point ils s’appréciaient. C’était une façon de communiquer un peu bruyante et originale, mais elle leur ressemblait. « T’as juste pas d’arguments. Jamais ne tu te tais. T’as besoin d’avoir le dernier mot. J’ai pas gagné la guerre, mais cette victoire est mienne » Elle levait le poing, l’air victorieux. Riley vérifiait que son caillou était toujours dans la poche de son jean. Les surprises de Jin Hwa était toujours très personnelles, parfois un peu trop, mais personne ne pouvait lui offrir les mêmes. Il avait ce côté unique et décalé qui le rendait encore plus attachant. Elle soupirait, faussement agacée. Et il continuait de la surprendre avec son histoire d’urinoir qui n’avait aucun sens. « Je te connais assez pour savoir que t’aime un peu trop les nanas. Et tomber amoureux d’un mec en train de faire pipi c’est... Je crois que y’a même pas de mots pour ça. » D’un côté, ça ne l’étonnait pas tant que ça. Le mauricien avait toujours été avenant et il n’avait aucun mal à aborder des inconnus. « Et du coup... Y’a aucune plainte contre toi ? Tu vas finir chez les flics à faire des trucs aussi chelous... »

Et elle savait qu’un jour elle irait le récupérer au poste pour une raison totalement farfelue. Ce n’était qu’une question de temps.  « Je sais pas.... Je suis indépendante mais parfois... Je me sens un peu seule et... ça fait un moment que je suis plus avec... tu sais qui.» Celui dont il ne fallait pas prononcer le nom. « Je sais que je vais pas rencontrer l’amour de ma vie sur ce genre d’application, mais pourquoi pas quelque chose de sérieux ?» Et elle avait besoin de son avis pour ne pas faire n’importe quoi à son tour.


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