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Un thé Ling Shu ne te fera pas fermer les yeux || feat Akihiko

Takeda Fuyuki
Takeda Fuyuki
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Mer 20 Fév - 16:54
Takeda Fuyuki


Un thé Ling Shu ne te fera pas fermer les yeux
featuring. @Shinichi Akihiko

Il n'avait pas beaucoup dormit cette nuit. Les insomnies étaient fréquentes, mais rarement explicables... Sauf cette fois. Fuyuki se torturait l'esprit de quelques temps pour quelque chose dont il ne pouvait même pas être sûr. Il avait juste un vague sentiment que quelque chose n'allait pas avec son meilleur ami. Pourtant, la vie à Séoul était bien douce, par rapport à leur quotidien chaotique lorsqu'ils vivaient encore dans la peur de mourir chaque jour à Sapporo. Mais Akihiko semblait toujours lointain, comme si une fois la tension en phase de redescendre, il s'était laissé porter au loin par quelque chose. Quelque chose qui faisait qu'il venait moins souvent, ou alors surtout quand ils étaient tous les trois, mais certainement pas quand ils pouvaient être deux. Est-ce que c'était lui, le problème ? Fuyuki avait commencé à croire qu'il avait fait une bêtise, mais impossible de savoir quoi. Cela devait être grave, non ? Ils avaient vécu tant de choses ensembles, qu'il ne comprenait toujours pas ce qui d'un coup semblait abimer leurs liens...
Il avait passé la journée à essayer de se rassurer, à se dire que son ami d'enfance avait dû trouver d'autres camarades, il n'y croyait pas. Il savait que ce n'était pas possible. Aucun d'eux n'avait encore vraiment commencé à se reconstruire, ils avaient sur le coeur trop de choses pour que s'attacher ne les effraie pas. Et surtout, Fuyuki savait bien qu'il partageait avec Akihiko une certaine terreur à l'idée d'être aimé. Alors quand il s'inventait des histoires, comme quoi l'autre jeune homme avait trouvé des amis, il ne pouvait pas s'empêcher de songer que c'était louche. C'était trop rapide pour tout ça...
Mais alors que se passait il ?
Il salua d'un bref geste de la main son patron, qui lui souhaita bonne nuit. Il venait encore de deviner qu'il allait passer les heures suivantes au salon. C'était une bonne occasion pour relire des livres, faire la vaisselle, et préparer les thés pour le lendemain. Et un bon moyen de ne pas trop penser... Il s'était fait une tasse de thé Ling Shu, espérant trouver ainsi plus de sérénité, mais il fallait bien avouer que plusieurs minutes après avoir bu sa boisson, il demeurait anormalement nerveux.
Après avoir fait plusieurs tours de la pièce, frottant tour à tour plusieurs tasses avant de les ranger, Fuyuki s'arrêta, sourcils froncés. Il n'avait qu'à demander à Akihiko après tout ! C'était toujours compliqué pour lui de demander des choses aux gens, il ne savait jamais comment s'y prendre, et il craignait d'être trop direct, ou trop évasif. Il ne savait pas vraiment se mesurer dans ce genre de cas, mais quelques part, le fait d'être en face de son meilleur ami avait de plus facile la conscience qu'il ne se ferait pas trop blâmer... De toute façon, le blondinet savait déjà très bien se blâmer tout seul.

- Aki' ?

Il fut surpris de voir son ami passer la porte. Il ne fermait jamais la porte d'entrée, il savait que personne n'entrait avec un panneau "fermé"... Sauf certains de ses collègues, Rina, et bien sûr Akihiko. Ces personnes savaient toujours que Fuyuki traînait un peu trop souvent toute la nuit au salon de thé.
Il s'approcha doucement, voyant que son camarade avait apporté son matériel de dessin. Il était vrai que cet endroit était plutôt agréable pour dessiner ou peindre... Le jeune serveur aimait également écrire des poèmes ici.

- Dis Aki, désolé si la question est trop brusque, mais tu as trouvé des amis ? Je veux dire... J'y réfléchis beaucoup, mais j'arrive pas trop à croire à ça... On se retrouve moins souvent, et surtout juste nous deux. Est-ce que j'ai fait quelque chose qui t'a blessé ?

Il pencha un peu la tête de côté, l'air soucieux, triturant les manches de son costume. C'était dit maintenant, mais il réalisa soudainement qu'il n'avait pas proposé de boisson à son ami. Bien trop impatient pour attendre une réponse avant de poser cette question de politesse, il enchaîna donc en mode automatique :

- Ah, et tu veux boire quelque chose ?

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Shinichi Akihiko
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Jeu 21 Fév - 17:21
Shinichi Akihiko


Un thé Ling Shu ne te fera pas fermer les yeux
featuring. @Shinichi Akihiko

Le liquide rougeâtre coulant le long de son poignet, tâchant la moindre parcelle de peau qu’il touche. Son regard suit cette scène d’un air presque émerveillé. Un énième cauchemar, une énième cicatrice sur ses poignets. Un cauchemar… si seulement il ne s’agissait que de ça, mais ces mauvais rêves n’en sont pas, Akihiko le sait très bien. Les démons du passé qui continuent de le hanter, l’obligeant à chercher refuge dans la douleur physique pour oublier cette douleur invisible aux autres. Le travail, le dessin, les scarifications, voilà dans quoi le jeune nippon se réfugie dans l’espoir de fuir ce passé qu’il souhaite oublier. Si seulement il n’y avait que son passé qu’il tente de fuir… Depuis son arrivée à Séoul, Aki semble décidé à s’éloigner de ses deux inséparables amis, comme s’il souhaitait se détacher d’eux comme il désire le faire avec son passé. Mais la vraie raison est tout autre, depuis cette fameuse révélation, il ne sait plus comment agir avec son meilleur ami, il sait que ça ne marchera jamais, qu’il ne vaut mieux rien tenter sous peine de souffrir encore plus. Alors il a décidé de s’éloigner, de ne passer du temps avec eux que lorsque Rina est présente. Il se sent bien trop mal à l’aise lorsqu’il se trouve seul avec son meilleur ami, incapable de lui avouer la vérité. Une vérité qu’il a lui même du mal à accepter, il se dit qu’il vaut mieux éviter de risquer de briser leur amitié, bien que le fuir ainsi risque tout autant d’affecter leur lien.

Un soupir s’échappe de ses lèvres tandis qu’il presse une compresse pour que le sang cesse de couler, se bandant une nouvelle fois le poignet lorsqu’enfin le flux rougeâtre s’est arrêté. Des manches longues pour dissimuler ces marques dont lui seul à connaissance, honteux de ces nombreuses cicatrices qui arborent ses poignets, des blessures qu’il s’est lui même infligé, seul moyen de soulager une douleur toute autre. Adossé contre la parois de sa minuscule salle de bain, Aki ferme les yeux, la douleur est passé, ses démons se sont envolés mais pour combien de temps cette fois-ci? Cette réalité est trop dur à affronter, l’espoir d’une vie meilleure dans une ville différente est bien vite retombé. A quoi se raccrocher quand on sait qu’on n’a plus aucun avenir? Un nouveau soupir avant que le jeune nippon se lève pour quitter la salle de bain. La seconde pièce, quelque peu plus grande que la salle de bain, réunit plusieurs pièces en une, chambre, cuisine, salon… Une pièce encombrée par de nombreuses toiles, des scènes sombres, les souvenirs d’un funeste passé. Voilà à quoi ressemble l’endroit où il vit, un minuscule taudis. Il aurait pu se permettre quelque chose de plus grand, mais à quoi bon? Il farfouille dans une petite armoire avant de ranger son matériel à dessin dans son sac à dos. Ses chaussures, une veste, c’est là tout ce dont il a besoin. Où peut-il bien se rendre à cette heure-ci? Son appartement commence à manquer d’espace pour le laisser s’exprimer à travers ses toiles. Heureusement il connaît l’endroit parfait pour peindre au calme même si cela veut dire le voir…

Une vingtaine de minutes plus tard, le voilà debout devant l’entrée d’un salon de thé, hésitant à entrer. Le panneau affiche fermé, mais Aki sait bien qu’il doit sûrement encore s’y trouver, comme toujours… Il franchit finalement le pas de la porte, un peu inquiet de revoir Fuyuki, cela fait plusieurs jours qu’il n’a pas donné de nouvelles, s’est-il posé des questions? A peine entré que son meilleur ami se poste devant lui. Aki tente d’agir comme à son habitude, bien qu’il n’ait jamais été très loquace ni même souriant, ses deux amis le connaissent bien. Il s’installe à une table libre, commençant à sortir son matériel lorsque Fuyuki s’approche de lui. Il a bien remarqué son éloignement, il veut en savoir la raison. Aki se doutait bien qu’il finirait par devoir y faire face.

-Ne dis pas de bêtises Fuyu, tu n’as rien fais de mal. C’est juste que je suis pas mal occupé ces derniers temps entre mon travail d’assistant et mes cours de dessin, ce n’est pas contre toi, tu n’as pas à t’en faire, répond-t-il simplement, agissant normalement.

Il ne ment pas tout à fait, après tout son travail lui prend du temps et ses cours de dessin aussi, bien qu’il lui reste du temps libre. Mais il pense être assez convaincant dans sa réponse. Fuyuki lui demande alors s’il veut boire quelque chose.

-Un thé s’il te plaît, le même que d’habitude.

Ce n’est pas vraiment la première fois qu’il vient, alors à force Fuyuki sait ce qu’il prend comme thé la plupart du temps.


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Jeu 21 Fév - 23:29
Takeda Fuyuki


Un thé Ling Shu ne te fera pas fermer les yeux
featuring. @Shinichi Akihiko

Fuyuki était vraiment inquiet. Il y avait quelque chose qui lui échappait dans l'histoire, il en était certain. Mais quoi ? Impossible de le deviner. Seul son ami pouvait lui dire, le blondinet ne pouvait pas rentrer dans sa tête. Et de toute façon, il y avait des jours où il se disait que rentrer dans la tête des autres, ça serait vraiment un des derniers trucs qu'il voudrait... même la tête de ses amis. Ce n'était pas qu'un question du partage des traumatismes, mais aussi de secrets qu'il aurait pas aimé savoir. Fuyuki avait du mal avec ça. C'était très obscur dans sa tête, cette notion de secrets, même pour les individus les plus proches. Après tout, ses seuls amis avaient été impliqués dans tous ses secrets jusque là, donc il n'avait jamais eu à leur cacher quoi que ce soit.

-Ne dis pas de bêtises Fuyu, tu n’as rien fais de mal. C’est juste que je suis pas mal occupé ces derniers temps entre mon travail d’assistant et mes cours de dessin, ce n’est pas contre toi, tu n’as pas à t’en faire,

Fuyuki accepta les paroles de son meilleur ami sur le moment, bien que gardant une sensation de ne pas être convaincu. Il avait besoin de réfléchir à ce genre de choses, il avait un esprit lent à l'analyse, et il peinait à trouver des mots à mettre sur ses idées. Il fallait dire qu'il était de ceux qui songeaient que l'idée précédait le langage. Cela lui semblait évident. Comment quelqu'un pouvait il contester cela ? Bon, de toute manière, il n'avait jamais ouvert un livre de philosophie, ça ne s'approchait ni de près, ni de loin de ses intérêts spécifiques, et puis, il n'en avait pas ressentit le besoin.

-Un thé s’il te plaît, le même que d’habitude.

Il lâcha seulement un vague "OK" l'air détaché, triturant toujours sa manche avec intérêt. Puis, toujours le regard dans la vague, comme complètement déconnecté de la réalité, il se balança légèrement avant de filer à l'arrière-boutique préparer le thé. Il n'avait même pas conscience de ce genre d'habitudes, c'était juste comme ça. Il était plutôt frustré, voir angoissé quand on l'interdisait de faire ce genre de rituels.
Il s'affaira à préparer la boisson, plutôt mécaniquement vu de l'extérieur, tant les gestes étaient familiers, mais la réalité était toute autre. Il avait vraiment besoin de se concentrer, il avait vraiment peur de rater quelque chose, et il demeurait maladroit peu importe le nombre de fois qu'il avait pu le faire. C'était ce qui faisait plus ou moins de lui ce que son patron appelait un "débutant sur le long terme". Fuyuki était bien meilleur pour faire une publicité de trois heures sur la culture du thé en Inde plutôt que pour servir du thé à la manière d'un chef étoilé. Malheureusement, ce genre de talent n'était pas très demandé, alors il se contentait de faire le service dans un énième salon perdu dans les rues de Séoul. Cela ne l'embêtait pas, il y avait peu de monde. Il ne supportait pas quand il y avait du monde, il y avait trop d'odeurs, trop de bruits, trop de gens... Enfin, juste trop de stimulus sensoriels. Il passait sa vie à songer qu'il aurait été plus heureux neurotypique. Déjà, peut-être qu'il serait encore Sapporo, avec un père qui n'aurait pas assassiné des dizaines de personnes... Il y pensait à chaque fois, qu'il n'aurait jamais d'avenir de toute façon, qu'on allait le virer bientôt. Un employé autiste, ce n'était pas bon pour le business de ce salon, ni pour aucune autre boîte. Le monde était façonné pour un autre type de personnes. Il était probablement juste un poids pour les autres.
Et maintenant qu'il y songeait, peut-être qu'Akihiko avait honte de lui. Peut-être qu'il avait vraiment rencontré des gens, et qu'il craignait à chaque fois d'évoquer cet ami d'enfance autiste et dépressif qui avait ruiné sa vie. Il avait peur que leur amitié soit temporaire, qu'il soit juste interchangeable, juste là pour combler un manque le temps qu'il trouve mieux. Il avait sûrement trouvé mieux, alors pourquoi garder un ami comme lui ?
Il retira vivement sa main après avoir malencontreusement versé de l'eau bouillante dessus, et laissa échapper un "ite" à mi-voix, avant de passer sa main sous de l'eau froide. Il devrait arrêter de se perdre dans ses pensées quand il faisait autre chose. Il devrait pourtant avoir compris qu'il était incapable de faire deux choses à la fois, non ? Non. Il l'avait encore prouvé à lui-même aujourd'hui.
Il revint ensuite ramener la tasse, une cuillère, du sucre et la théière à son ami sur un petit plateau qu'il déposa près de lui, faisant attention à ce que cela ne puisse pas le déranger dans son travail. Il aimerait bien être moins agaçant, mais il n'arrivait pas à accepter les explications de son ami. Cela n'expliquait pas pourquoi il passait plus de temps avec Rina, ou quand ils étaient tous les trois, plutôt qu'avec lui. Ce n'était pas une coïncidence. Cela ne pouvait pas être une coïncidence. Mais d'un coup, il avait peur d'en parler, comme si les mots ne pouvaient plus sortir. Simplement, ça faisait écho à ses insécurités, et surtout celles d'être incapable de comprendre ceux qui lui étaient le plus proche malgré toutes ces années passées ensembles. En voyant Akihiko comme ça, il se disait juste que ça se trouve, il ne savait rien de lui. Et c'était douloureux à songer.

- Hum... Il est intéressant l'artiste qui t'a pris en assistant ? Il a intérêt à être gentil avec toi, s'intéressa t-il, avec un ton qui, comme à l'accoutumé, était plutôt monocorde.

Il avait tiré une chaise à côté pour s'asseoir en seiza* dessus, regardant la toile face à Akihiko avec intérêt. Ce qui préférait dans les peintures de son ami, ce n'était pas forcément le résultat final, mais surtout comment il s'y prenait. Il préférait observer sa manière de peindre, et d'étaler la peinture, mélanger les couleurs plutôt que chercher à savoir ce qu'il tentait de produire. C'était peut-être étrange, mais c'était quelque chose qui le fascinait chez son camarade.
Il pouvait rester immobile comme ça à simplement observer en silence. C'était apaisant, il se sentait tout mou après. Peut-être même hyposensible d'un coup. Le calme avait plutôt tendance à endormir ses sens, et le rendre plus tolérant à des choses qu'il ne supportait habituellement pas.

- Tu as encore ton écharpe qui gratte ? demanda t-il soudainement après quelques minutes de silence.

Oui, d'un coup, ça lui faisait penser à l'écharpe d'Akihiko. Parce qu'il trouvait qu'elle lui allait bien. Enfin, ça se trouve il ne l'avait plus depuis quelques temps. Mais n'empêche, ça serait triste, il trouvait qu'elle sentait bon, et en plus, elle portait l'odeur de son ami. Donc quelques part, il aimait bien cette écharpe, même si les écharpes, ce n'était pas trop son délire, il ne les appréciait pas. Une écharpe ça gratte, ce n'est pas bien. Mais si c'est l'écharpe d'Akihiko, c'est différent, ça ne lui donne pas des urticaires dès qu'il la voit posée quelques part.
gabi le loup


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Shinichi Akihiko
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Ven 22 Fév - 17:36
Shinichi Akihiko


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Son ami reste debout près de lui quelques secondes avant de finalement aller préparer le thé de son ami. Aki sait au fond que sa réponse n’a sans doute pas entièrement convaincue son meilleur ami. Si vraiment il était si occupé, il ne pourrait pas non plus accordé du temps à Rina ni passer du temps avec eux lorsqu’ils se retrouvent tous les trois. Mais la vérité est bien trop dur à dire pour le jeune nippon, il ne veut pas blesser son ami et installer un malaise, c’est déjà assez qu’il se sente mal à l’aise vis à vis de ça lui même, inutile d’inquiéter Fuyuki. Tandis que son ami s’affère à préparer sa boisson, Aki se concentre sur l’immaculé blanc sous ses yeux, laissant son pinceau aller et venir sur la toile au fil de ses envies, laissant peu à peu apparaître une image encore difficilement discernable. Toujours ces mêmes images dans son esprit, ces souvenirs qu’il aimerait étouffer au fond de lui, ne plus jamais revoir. Hélas ses démons le hantent toujours et chaque nuit est plus agitée que la précédente. Représenter ces scènes morbides, son seul moyen d’extérioriser ce mal être intérieur et se purger de ces images atroces.

Il s’est déjà passé plusieurs minutes lorsque Fuyuki revient auprès de lui, déposant la tasse, la théière ainsi que du sucre et une cuillère aux côtés de son ami avant de s’asseoir sur une chaise, l’observant en plein travail. Aki est bien trop concentré, il laisse échapper un simple merci sans quitter son oeuvre des yeux. Il ne se soucie pas que Fuyuki puisse la voir, tous les deux ont vécu et vu les mêmes horreurs par le passé, il sait qu’il ne le questionnera pas sur la raison de ce dessin, c’est bien pourquoi il ne se soucie pas de ce détail. Ses dessins sont toujours sombre, presque glauques et pourtant ils ont cette façon de vous fasciner. Mais Aki ne les a jamais montré à personne d’autre que ses deux amis. Qu’est-ce qu’irait penser une personne lambda en voyant de telles toiles peintes par un gamin d’à peine dix huit ans? Non, il vaut mieux éviter. Fuyuki brise le silence, le questionnant sur cet artiste désormais patron de son ami, s’inquiétant qu’il puisse mal le traiter bien qu’il exprime cet avis sur cet habituel ton monocorde sans aucune once de véritable inquiétude.

-Oui, il fait un super travail et sa popularité est grimpante, j’apprends beaucoup à ses côtés. Tu n’as pas à t’inquiéter, il s’occupe bien de moi, ce n’est pas une mauvaise personne, répond-t-il.

Il n’a toujours pas détourné le regard de son oeuvre, se contentant simplement d’écouter son ami, jusqu’à ce que ce dernier finisse par rompre à nouveau le silence, le questionne sur un sujet auquel Aki ne s’attendait pas. Il pose alors son regard sur son ami, dégustant une gorgée de thé avant de poser la tasse pour finalement répondre à son ami.

-Laquelle? Pour toi toutes les écharpes grattes alors… tu parles de celle que je portais toujours avant? demande-t-il.

Avant… il préfère ne pas y penser, au passé, à toutes ces années à vivre dans la peur, il préfère oublier ce qu’il y avait “avant”.

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